Les oeuvres de Flavie Paillard mêlent à la fois montages photographiques, dessins et mises en scènes réelles.
Rendre compte de son travail implique de se référer à ceux qui l’ont influencé : de Egon Schiele à Tim Burton, son univers est teinté d’étrange, de surréalisme et pourtant l’on y sent les palpitations du réel.
Le corps féminin émerge comme sujet premier, déstructuré, souvent morcelé, brut. Il apparaît animé de mouvements, il raconte une histoire, souvent crue, toujours intense.
La société impose aux femmes des standards de beauté et l’artiste les déconstruit pour notre plus grand plaisir. La Barbie lisse et creuse se transforme en être de chair qui baise, saigne, se bat, et vieillit, inexorablement.
Dans le trouble et le mystère dans lesquels Flavie nous plonge, on y retrouve toujours une part de soi, de nos fantasmes, de nos secrets. Elle nous invite à participer à de petites scènes de théâtre où les profondeurs de l’âme s’y jouent habilement.
Galerie L’inattendue
Jusqu’au samedi 19 janvier, 13.00 – 19.00
50 rue des Tournelles, Paris 3.
Photographie: Flavie Paillard , @flaviepaillard
Texte: Constance Corvol