Enfant terrible de la mode madrilène, créateur, styliste, consultant, Carlos Diez touche à tout. En plus de ses collections, il a pour clients, Lois, Converse, Absolut, Jocomomola, Nike, le magazine Neo2, le cinéma et la publicité. Carlos intègre les défilés officiels de la Madrid Fashion Week, Cibeles, pour sa collection printemps-été 2005. Sans doute le créateur le plus surprenant, où en tout cas celui qui nous surprend le plus à chaque présentation.
Carlos, comment définiriez-vous votre style ?
Je n’aime pas le terme de “style”, c’est simplement le fait d’être là, de vivre dans mon temps et de m’affirmer au travers de mon travail.
Chacun de vos défilés est atypique, aussi bien dans vos créations que vos présentations, qu’est ce qui vous inspire ?
Tout ce que je vis est source d’inspiration, mais par-dessus tout, les choses de la vie, les expériences et la musique.
Pourquoi avoir choisi la mode comme moyen d’expression ?
Simplement parce que c’est ce qui est le plus attaché à la personne, aux sentiments et aux sens.
Les masques sont très présents dans votre travail…
Parce qu’ils sont toujours dans la tête des gens, c’est par là que passent toutes nos pensées, toutes nos émotions, on les utilise parfois pour se cacher, parfois pour se révéler et j’aime leur donner de nouvelles expressions.
Quel est pour vous le plus grand défi quand vous travaillez sur une nouvelle collection ?
C’est de pouvoir mener à bien toutes les idées, de se confronter à toutes sortes de problèmes et de conserver l’émotion.
Comment imaginez-vous les personnes qui portent Carlos Diez ?
Sexy, hédonistes avec beaucoup de personnalité.
Quelle est la pièce dont vous êtes le plus fier ?
Je ne pourrais le dire, chaque pièce a une telle valeur sentimentale et pour tellement de raisons différentes.
Le secret du succès ?
Ne pas me prendre au sérieux et continuer à avancer comme si chaque collection était la première.
Illustration : Lea Rowena
EXTRAIT DEDICATE 16 – Printemps 2008