Il y a des bijoux qui se laissent désirer. Et puis il y a ceux qui n’attendent personne. Ils n’ont pas besoin d’un spot, d’un podium ou d’un discours. Ils arrivent. Ils mordent. Ils se posent. Chez Akillis, chaque bijou a du caractère et il ne demande pas la permission. On crée pour celles et ceux qui n’ont pas peur d’assumer une beauté tranchante, rapide, instinctive. Et la collection Python en est la preuve.
Python d’Akillis ne se contente pas d’être des accessoires délicatement posés dans des écrin de velours. Ce sont des pièces qui refusent la réserve ! Sans retenue, elles s’imposent, s’enroulent, saisissent. Et surtout, elles transforment. Une invitation à se réinventer, encore et encore, sans jamais baisser la garde.
À Cannes, c’était difficile de passer à côté. Cette année, la maison s’est imposée ! Coco Rocha, magnétique, a incarné Python avec une évidence presque troublante. Le collier plastron en or jaune et diamants, fruit de plus de 105 heures de travail, et le bracelet, telle une armure délicate, formaient un duo qui ne demandent aucune légende. Le flash crépitait, les regards suivaient. Ce soir-là, ce n’était pas juste une parure qui défilait sur le tapis rouge, mais un véritable personnage principal.
Avec Python, Akillis ne signe pas une collection de plus. Elle affirme une vision : celle d’un bijou qui ne fait aucun compromis. Inspirée du serpent, figure de transformation et de puissance, chaque création épouse le corps avec une précision instinctive. Exit le superficiel. L’écaille se taille un langage, une élégance brute qui ne parle pas « bijoux » mais instinct, griffes et murmures.
On l’a bien compris, Akillis n’est pas là pour suivre la tendance, ni pour caresser le luxe dans le sens du poil. Maison française indépendante, elle va droit au but, avec une audace calculée. Son ADN ? Le contraste. Entre le brut et le raffiné. L’instinct et la maîtrise. L’or et la morsure.
La marque ne cherche clairement pas à plaire, mais à muter. Et si vous vous demandez comment porter une pièce Akillis, c’est simple :
On ne la porte pas.
On la laisse vous choisir.
Rédaction : Rania Harrath