Kihachiro Onitsuka, le fondateur d’Asics Onitsuka Tiger a toujours été un fabricant totalement à l’écoute des sportifs, adaptant ses modèles aux attentes des athlètes, et couvrant un large panel de sports comme le sprint, le marathon, le basket, mais aussi la montagne ou le wrestling…
À la fin de la guerre, Kihachiro Onitsuka voit la jeunesse japonaise s’ennuyer, elle erre et se perd sans but précis. Pour lui, seul le sport pourra leur redonner valeurs et directions. En 1949, il fonde sa société et va leur créer les chaussures pour le pratiquer.
Fort de son approche et de ses succès, comme avec la Limber qui deviendra la Mexico 66, la Magic Runner, la California 78, ou la Fabre, la marque s’exporte et devient mondialement connue. Parallèlement, la société évolue, la sneaker n’est plus réservée aux sportifs, mais devient un des éléments essentiels du casual et de l’urban look. Onitsuka propose naturellement des modèles moins performance et plus lifestyle. La Coolidge plus précise pour les addicts, la Monte Pokhara, reformulation urbaine des chaussures d’escalade taillées pour l’asphalte et les Kohaku, le modèle le plus casual de la collection.
Et puis le Japon est plein de surprises aussi technologiquement avancées qu’ancrées dans ses valeurs ancestrales. Ses 600 kilos au bas mot et l’attention très particulière qui lui est portée pendant toute sa vie, font que certains, oubliant la fin, l’envient. Le Wagyu, plus communément appelé Boeuf de Kobe, gras, sombre, se laisse aller à écouter de la musique classique dans son enclos. Il est massé toute la journée au saké, hydraté à la bière. Comme un pacha le Boeuf de Kobe produit selon les connaisseurs la meilleure viande du monde.
L’équipe d’Onitsuka s’est intéressée pour sa part à son cuir d’une souplesse inégalée. Il en résulte pour cette saison une collection éponyme exceptionnelle “Kobe”. On trouve La Fabre, la Mexico mid-runner (les montantes), la Kohaku et la Monte Pokhara en gris/noir, marron et beige.
EXTRAIT DEDICATE 26 – Été 2011