« C’était des histoires que je voulais raconter, toutes basées sur des vraies personnes. Des personnes que j’ai connues, des personnes avec qui j’ai grandi. Des amis à moi. Des choses que j’avais lues et d’autres que j’avais vues.» L.C
C’est à l’occasion de la rétrospective très controversée et interdite aux moins de 18 ans « Kiss the Past Hello », au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, que nous avons choisi de vous présenter des images de l’un des artistes les plus intègres et indépendants des Etats-Unis.
Souvent sujet à controverse et très régulièrement décrié depuis les années 60, Larry Clark met en scène et nous décrit sans concession, à travers ses films et ses photographies, les dérives et les mœurs d’une adolescence américaine tantôt libre, heureuse et sans histoire, tantôt marquée par la violence, la drogue, le sexe, l’ennui ou les armes à feu.
Ainsi, de « Tulsa » à « Wassup Rockers », l’artiste nous délivre une œuvre forte, sincère, inconfortable, touchante et emblématique toujours empreinte de sentiments, d’humanisme et terriblement réaliste. Une œuvre qui vous marque et qui ne vous laisse pas insensible.
Nos remerciements à la galerie New Yorkaise LUHRING AUGUSTINE pour sa collaboration.
Texte : Christophe Menager
Photographie : Courtesy Larry Clark galerie Luhring Augustine, New York et galerie Simon Lee, Londres
EXTRAIT DEDICATE 24 – Automne-Hiver 2012/2013