Vingt ans. Pas une ride. Toujours cette énergie qui refuse de se calmer. American Vintage, née à Marseille, nourrie au sel, au soleil et à l’instinct, reste une manière d’être, libre et évidente. AMV n’ayant pas cherché la hype : la hype s’est créé autour d’AMV.

Deux décennies plus tard, la marque garde la même intensité, une allure simple et tranquille, mais qui fait tout le charme du désinvolte. Marseille dans les veines, le monde dans le viseur. D’un port du Sud à un rooftop californien, AMV trace une ligne claire : sincérité, liberté, légèreté. Ce n’est plus de la mode, c’est du langage, des messages.
Tout a commencé avec Michaël Azoulay, un type qui a cru à la douceur d’un coton avant que l’industrie ne s’en soucie. À l’époque, YouTube balbutiait, The Office découvrait son malaise culte, et lui imaginait déjà des vêtements qui respirent. Rien de forcé, rien de surjoué, juste la vraie vie cousue dans chaque maille.
Vingt ans plus tard, AMV célèbre ce parcours sans discours mielleux, avec un documentaire qui traverse les villes comme on feuillette un album photo vivant : Paris, Londres, Shanghai, Marseille, Los Angeles… Derrière la caméra, Nicholai Fischer capture des visages, des rires, des fragments d’histoires, des émotions brutes.
Et parce qu’un anniversaire, chez AMV, ça ne se fête pas à moitié, la marque sort une collection qui pulse. Des patchs XXL, des blazers qui débordent, du denim marqué, des couleurs qui vont du doux presque timide aux teintes qui explosent… Le vestiaire AMV est dans sa version la plus libre, la plus décomplexée. Rien à prouver, tout à assumer !
Vingt ans, donc. L’âge où l’on sait qui on est, mais où l’on continue de tester les limites. AMV garde son aplomb, son grain de folie, sa décontraction presque insolente, ce flair pour ce qui n’existe pas encore. Une marque qui n’a jamais eu besoin d’artifices pour exister, juste d’une conviction solide : la simplicité, quand elle est proportionnée, devient magnétique.
Happy 20 AMV!
Rédaction : Rania Harrath






