QUI? Du Festival Primavera à La Scène Bastille, on a entendu parler d’une certaine Merrill Garbus qui, à elle seule, incarnerait le concept du tout en un et ferait passer Rémi Bricka pour un clown sous prozac.
QUOI? Maquillée au stabilo boss, notre hobo 2.0 chante haut et fort, multiplie sa voix, tape sur des bouteilles et assume le ukulélé sous distorsion. Ne vous fiez pas aux apparences le résultat est aussi doux que puissant.
VERDICT: Fantasque, Féérique et Féminin! Tune Yards arrive à s’approprier les codes de l’homme-orchestre en y apposant sa fraicheur déconcertante, tantôt bonne élève multiinstrumentiste, tantôt cancre du fond de la classe. Plus sexy qu’un Son Of Dave, son expérimentation peut rappeler celle de Camille sur le Fil. Il faut cependant y ajouter tout l’afropop, l’humour et l’étonnante richesse sonore pour mesurer la juste valeur de cet album: un grand cru 2011 qui va prendre beaucoup de valeur et de corps sur scène.
Album: w h o k i l l (4AD/Beggars) disponible www.myspace.com/tuneyards
Texte : Florian Leroy
Photographie : DR
Published : été 2011 – DEDICATE 26