Sous les récents projecteurs cannois, le glamour ne se limitait pas aux robes couture et aux flashs crépitants. Cette année encore, un duo inattendu, mais redoutablement élégant a volé la vedette à quelques mètres des marches : Dior x Dyson, épisode deux. Une rencontre où la technologie tutoie le raffinement, et où la beauté prend un accent de science-fiction, version luxe.
À l’Hôtel Barrière Le Majestic Cannes, là où les coupes de champagne tintent au rythme des confidences d’initiés, la Suite Dior s’est transformée en coulisse de rêve. Un écrin suspendu entre Méditerranée et ciel azur, où chaque détail semble murmurer « cinéma ». Mais ici, les effets spéciaux ne sortent pas d’un logiciel : ils tiennent dans la paume de la main, prennent la forme d’un Supersonic r™ rose céramique ou d’un Airwrap™ connecté, véritables baguettes magiques d’un nouveau genre, transformant le brushing en une performance.
Loin de l’image poussiéreuse des sèche-cheveux d’hôtel, Dyson a redéfini l’objet, jusqu’à lui offrir un statut quasi-couture. Leurs instruments d’exception futuristes, qui pourraient figurer dans un James Bond ou un biopic d’icône hollywoodienne, sont ici maniées par une équipe d’artisans de la mise en beauté, menée par Pierre Saint Sever, tel un chef d’orchestre silencieux dans les coulisses d’un opéra capillaire.
Le cheveu, ici, est traité comme une matière précieuse. Brillance naturelle, protection thermique, respect du cuir chevelu : chaque paramètre est calibré avec une précision quasi-clinique, sans jamais trahir l’élégance du geste. Le tout, renforcé par la ligne Dyson Chitosan™, promesse d’une tenue irréprochable même sous le souffle humide des soirées trop longues sur la plage du Martinez.
Mais parlons décor. Parce qu’on ne vient pas dans la Suite Dior par hasard. Cette année, la Dioriviera a soufflé son esprit jungle chic sur les lieux. Osier, sisal, cannage, girafes sculptées et cactus sages : un mirage de Méditerranée fantasque, comme si Marrakech avait dansé une nuit avec Portofino. La toile de Jouy, déclinée en bleu nuit, ancre le tout dans l’ADN de la Maison. Une bulle, une pause entre deux projections, deux tapis rouges, où l’on vient respirer, se transformer, BRILLER !
Le cinéma aime les duos iconiques : Thelma & Louise, Bonnie & Clyde, Jack & Rose… et désormais, Dior & Dyson. L’un incarne l’héritage et l’audace couture, l’autre l’avant-garde technologique. Ensemble, ils réécrivent les codes de la beauté avec autant de panache qu’un plan-séquence de Scorsese. Ici, pas de superflu. Juste l’essence du style, à 1800 tours par minute.
Et pendant que les stars foulent le tapis cramoisi sous les acclamations, elles emportent avec elles un secret bien gardé : derrière chaque onde parfaite, chaque frange rebelle domptée, il y a eu un souffle, celui de Dyson, dans l’ombre feutrée de Dior.
Rédaction : Rania Harrath
