Un indéniable capital sympathie , une surprenante vitalité scénique et une joie de vivre à toute épreuve… Cette équipe biarrote fait déjà parler d’elle et en impose par son rock brut de décoffrage .
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D’où vient ce nom, The Dedicated Nothing ?
Greg : De la scène surf, dont nous sommes originaires. Ce qui nous intéresse, c’est son côté contre-culture et son esthétique née aux Etats-Unis. Nous sommes aussi des grands admirateurs de Niki Dora, une icône de la Californie des années 50. C’était un vrai surfeur bad boy qui a séjourné des années à Biarritz. Dans ses mémoires, il a classé les surfeurs californiens des années 60 en quatre catégories: les “punks”, les “kooks”, les “freaks” et… les “dedicated nothing” ! Ce terme, nous l’envisageons dans toute sa liberté. Nous voulons mener la vie qu’on veut, celle qui nous fait vibrer. Et c’est comme ça que nous composons notre musique !
Comment est né The Dedicated Nothing ?
Greg : Etant tous basés entre Biarritz et Hossegor, nous nous sommes rencontrés par le boulot ou par des connaissances communes. Nous avions tous eu des groupes étant plus jeunes et, fin 2010, l’idée de nous y remettre s’est imposée. Avec Franck, le batteur, nous avons fait une répète assez concluante. À la répète suivante, Clément, le guitariste, recommandé par une amie en commun, s’est joint à nous. Résultat, nous avons mis en boîte un premier morceau, “Running Away”. La connexion a été incroyable. Très vite, nous avons eu envie d’écrire nos propres titres et de ne surtout pas nous cantonner à la reprise…
Et comment avez -vous réellement lancé le groupe ?
Clément : Question de tester les capacités du groupe en live, nous avons organisé une pool party chez l’un de nous où nous avons joué quelques titres. Nos amis étaient invités, et dans l’assistance, il y avait aussi des personnes travaillant en label. Nous avions besoin d’un bassiste… C’est alors que Mathieu débarque en studio et nous nous retrouvons avec quatre titres en trois jours. Le label nous propose alors de signer un contrat. Tout ceci s’est passé en six mois ! Notre premier maxi est sorti en février 2013. Tout s’est passé très naturellement , donc…
Clément : Rien n’était calculé ou planifié, l’objectif principal était simplement de faire des morceaux. Étape après étape, les portes se sont ouvertes !
Greg : La manière dont nous travaillons est à l’image de notre façon de vivre la musique. Il n’y a pas un leader ou un auteur attitré. Tout le monde s’y met ! Nous sommes tous très proches, très soudés.
Pourquoi chanter en anglais ?
Greg : J’ai habité à l’étranger tout petit, et l’anglais me vient spontanément… De plus, nos influences sont majoritairement anglo-saxonnes. Cela a donc été une évidence. Soit dit en passant, je fais très attention à ce que mon accent ne soit pas trop… français !
Quelles sont les influences que le groupe peut revendiquer ?
Greg : Nous apportons chacun nos inspirations : plutôt british, rock indépendant, vague post punk Manchester comme Joy Division… Tout en évitant de faire du revival. Du côté des groupes récents, nous aimons les Maccabees, Arctic Monkeys, Interpol et les Strokes pour l’esprit newyorkais… Et puis il y a Eric Truffaz, Alt J. Nos adolescences respectives ont été différentes du point de vue sonore, et cela offre aujourd’hui au groupe un véritable melting-pot d’influences !
Quel est ton regard sur la scène pop-rock française actuelle ?
Clément : Nous la suivons avec intérêt. Parmi ceux que nous apprécions tout particulièrement : Caandides, Concret Knives, Popopopops, Skip The Use. Sans être fans, nous sommes impressionnés par la présence scénique de ces derniers. Et Lou Doillon, dans un autre style, nous trouvons ça assez classe. Lescop également.
Quelle est votre définition du rock’n’roll ?
Greg : Pour moi, c’est brut, spontané, énergique… Bref, à peu près ce que nous essayons de faire. Si ce n’est pas évident du premier coup, cela ne marche pas. Des compromis, nous pouvons les envisager, mais des concessions… Non !
Clément : Le lâcher prise. Ne pas s’imposer de limites !
Quelques mots sur vos projets à venir ?
Franck : Douze titres sont dans la boîte, il ne nous reste que peu de temps avant de sortir notre premier album… L’adrénaline du live nous démange également, et nous n’allons pas nous en priver !
www.facebook.com/TheDedicatedNothingOfficial
Interview: Sophie Rosemont
Photographie: Alexandre Brunet
Extrait de DEDICATE 30 – Printemps/Été 2013